Le déséquilibre immobilier entre le manque d’offres et la surabondance des biens à vendre

Après avoir fait face à des demandes particulièrement nombreuses, l’immobilier rencontre une chute de ces demandes alors que les biens à vendre sont en hausse. On note un écart important entre les différentes régions de France. Effectivement, le confinement a donné naissance à des envies de verdure, de piscine, de logements plus grands faisant ainsi augmenter les demandes dans les communes rurales. Le site SeLoger.com affirme que depuis 2019, "les stocks ruraux de biens à vendre ont été divisés par deux". Il manque également des biens à vendre dans de grandes villes comme Marseille, Montpellier ou encore Grenoble. À côté de cela, d’autres villes se retrouvent dans la situation inverse où l’offre est bien plus importante que la demande, comme pour Paris, Villeurbanne, Lyon et Mérignac. Entre les deux, certaines villes connaissent un équilibre à peu près égal entre l’offre et la demande comme Lille, Rennes, Nice ou Strasbourg. Selon l’observatoire de l’immobilier, "C’est la 1re fois en 8 ans que l’on constate un tel déséquilibre entre l’offre et la demande". Côté chiffres, sur ces 12 derniers mois, on comptabilise 3,5 millions de Français qui ont un projet d'achat, alors qu’il n’y a que 2 millions de vendeurs. Bien entendu, ces écarts entre demandes et offres ont un impact sur les prix des logements immobiliers. Si au 1er septembre, les prix au M2, de l’immobilier parisien, baissent de 1,2%, ils augmentent sur l’ensemble de la France, de 5,7% (sur un an). Face à cette situation, les professionnels de l’immobilier pensent que la hausse des prix va encore s’accentuer.

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